Quatrième de couverture :
Quelques jours avant Noël, Alice discute avec son oncle Sigismond: un bouquiniste érudit. Elle se moque de lui car il ne connait meme pas J.-K. Rowling l’auteur d’Harry Potter. Elle évoque un roman qui aurait été écrit par un certain Jérôme Boisseau : «Ramsès au pays des points-virgules». L’oncle Sigismond, n’en a jamais entendu parler. Osera-t-il avouer à sa nièce qu’il existe des écrivains dont il ignore tout? Ce roman, ce romancier existent-ils? Que raconte «Ramsès au pays des point-svirgules»? Qui en est le véritable auteur? Qui est le Ramsès dont il est ici question? Les réponses à toutes ces interrogations seront elles dans ce livre? Ce volume s’adresse à tous les lecteurs de dix à cent-dix ans. On y arpentera les méandres mystérieux du château de Baskerville, on y croisera Charles Hockolmess, le chat noir qui cite sans cesse Jean de La Fontaine. On y découvrira que le lecteur autant que l’auteur ont chacun leur rôle à jouer dans la naissance d’un livre. C’est particulièrement le cas de ce livre où le lecteur est invité à mettre son grain de sel.
Ma chronique :
Je n’ai pas du tout l’habitude de lire ce genre de roman, je suis trop terre à terre pour lire ce genre de fiction, mais étonnamment, j’ai apprécié cette lecture, je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai adoré, mais j’ai passé un très bon moment. Elle m’a fait retombé en enfance, je me suis revu entrain de lire Alice au pays des merveilles et autres contes merveilleux. Les personnages sont tous très.. intéressant je dirais. Mais j’ai surtout apprécié le chat noir qui ne fait que citer Jean de La fontaine ( que personnellement, j’adore). J’ai aussi beaucoup apprécié le cuisinier, qui confond Jean de la Fontaine avec Harry Potter. Et Sissi qui s’envole dans son lit en forme de mouette, et Ramsès qui part à la dérive sur son lit en forme de baleine.. 🙂
C’est un roman, pour le moins intriguant, car l’auteur fait participer le lecteur avec les chansons de Boris Vian ( Malheureusement je n’en connais aucune), il est rempli d’humour et de jeux de mots. Pierre Thiry partage aussi sa bibliothèque avec nous, en citant Jules Vernes, Alexandre Dumas ou encore Hans-Christian Andersen, etc.
Bref je conseille à tout le monde ce petit moment poétique et féerique dans lequel nous emporte Pierre Thiry 🙂
Et je le remercie de m’avoir offert le livre en échange d’une chronique.
Et si l’envie vous prend, aller voir son site, c’est ici –> CLIK
Extraits :
– « Elle avait toujours pensé que l’on pouvait trouver d’astucieuses solutions pour se sortir des problèmes concrets de l’existence dans les ouvrages des meilleurs écrivains.
– Le point-virgule était la charnière ; il était le pivot ; parce que la phrase tourbillonnait ; rebondissait autour de lui ; il pouvait être vu comme un germe produisant les mots en pagaille ; et par conséquent la pensée toute entière ; même les songes ; même les rêves.
– Que vous êtes naïve!
Crédule comme une endive!
Je suis vraiment d’accord avec cette critique qui dit bien combien ce livre est fantaisiste et plein d’humour. Je vous recommande moi aussi « Ramsès au pays des points-virgules »